Les facteurs :
Il y différents facteurs qui conduisent à l'obésité :
Les facteurs
alimentaires: Les problèmes de surpoids surviennent lorsque l'on consomme plus de calories que ce que l'on en dépense. L’augmentation de la taille des portions et la
consommation d’aliments très caloriques riches en graisses et en sucres
favorisent la surcharge pondérale;
L'insuffisance des dépenses énergétiques
quotidiennes : Il est également
évident que l’absence d’exercices physiques quotidiens et une trop
importante sédentarité (fixation devant les écrans notamment) conduisent à une
réduction des dépenses énergétiques et à un déséquilibre défavorable par
rapport aux apports alimentaires: travail, transports,
mais aussi loisirs sont de plus en plus mécanisés. Notre société a développé un confort physique avec sédentarité : voiture, ascenseur, tapis roulant...;
Les facteurs génétiques : L'hérédité
est également un facteur de l'obésité ; des travaux de recherche récents
indiquent que certains gènes peuvent modifier l’appétit, ainsi que le stockage
et l’utilisation des graisses, menant ainsi à l’obésité. Dans une famille
présentant des cas d'obésité le risque d'être obèse est deux à huit fois plus
élevé que dans une famille sans problèmes de surpoids ou d'obésité particuliers.
D'après des statistiques réalisées, certains chercheurs ont pu constater que si
:
– une
personne a 2 parents obèses, alors elle a 80% de risques d'être également
obèse ;
– une
personne a un de ses deux parents obèses, alors elle a 40 % de risques d'être
obèse ;
– une personne n'a aucun de
ses deux parents obèses, alors l'individu n'a que 10% de risques d'être obèse.
Les facteurs psychologiques : Divers facteurs psychologiques peuvent également favoriser
l'obésité: anxiété, dépression, sentiment de dévalorisation, de
culpabilité, stress émotionnel, ou traumatisme, peuvent déclencher une
compensation par la nourriture.
Quelques raisons qui peuvent également favoriser la prise de poids:
-l'arrêt du tabac;
-la consommation d'alcool;
-certains médicaments;
-la période de ménopause;
-une diminution du temps du sommeil.
Quelques raisons qui peuvent également favoriser la prise de poids:
-l'arrêt du tabac;
-la consommation d'alcool;
-certains médicaments;
-la période de ménopause;
-une diminution du temps du sommeil.
Les conséquences :
L’obésité
augmente fortement les risques de développer certaines maladies sans compter
les répercussions psychologiques. Selon l’OMS, dans le monde, 44% des
diabètes, 23% des cardiopathies ischémiques et de 7% à 41% de certains cancers
sont attribuables au surpoids et à l’obésité ! Elles peuvent engendrer de
dangereux risques pouvant entraîner la mort. Parmi ces risques on peut citer
le diabète, les maladies cardiovasculaires, les problèmes respiratoires
(notamment l'apnée durant le sommeil), les problèmes rhumatologiques (au niveau
des hanches, des genoux et de la colonne vertébrale), les problèmes de
métabolisme (graisses dans le sang),les anomalies hormonales, les calculs de la
vésicule biliaire, les problèmes veineux et de peau mais également les risques
en cas d'opération chirurgicale. Donc, comme on peut le voir les risques sont
variés. L'obésité est en phase de devenir un des facteurs de mortalité les plus
importants dans le monde ! C'est les deuxièmes facteurs de mortalité en France
et le premier aux USA.
L’obésité peut entraîner de nombreuses pathologies telles
que :
- Le diabète
Aujourd'hui, le diabète est la complication de
l'obésité la plus répandue dans le monde. Petit rappel : le diabète est une
maladie qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline
ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit.
L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang.
Ainsi, lorsque l’insuline ne joue plus son rôle, le taux de sucre dans le sang
augmente, c’est ce qu’on appelle l’hyperglycémie. Avec le temps, le diabète
peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les
nerfs.
Dans le cas de l’obésité, c’est l’excès des
cellules adipeuses qui est à l’origine du diabète. Ces cellules produisent des
acides gras libres qui vont perturber l'action de l'insuline. Cette hormone va
être de moins en moins efficace; c’est ce qu’on appelle l’insulino-résistance et le taux de sucre ne va plus être régulé. C'est un cercle vicieux, car
cette résistance favorise le stockage des graisses et empêche leur utilisation.
- Maladies cardiovasculaires
L’obésité est à l’origine d’un
dépôt de graisse sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant les
organes vitaux. Ce dépôt empêche le sang de parvenir au cœur ou au cerveau, et
provoque ainsi des troubles cardiovasculaires telles que les infarctus et les AVC (Accident Vasculaire Cérébral).
L’hypertension artérielle, elle-aussi liée à l’obésité, peut aussi être un
facteur de risque. Plus l’obésité survient tôt, plus le risque
cardiovasculaire est important.
Une étude a en effet montré que pour les hommes
obèses à 20 ans, le risque de d’hypertension, d’infarctus du myocarde et de décès
est multiplié par 2 par
rapport aux hommes de corpulence normale. Et plus un jeune adulte va rester obèse longtemps, plus son risque de
maladie cardiaque à l'âge mûr est élevé.
On sait que c’est plus précisément la graisse abdominale aussi
appelée graisse viscérale (c'est-à-dire celle qui se trouve à l'intérieur de
notre ventre entre les organes), qui serait la plus néfaste pour notre santé. Un tour de taille supérieur à 100 cm chez
l’homme et à 88 cm chez la femme (en dehors de la grossesse) est associé à un
risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Une étude américaine portant sur environ 102 000 adultes
a montré que les participants dont l'obésité abdominale était la plus élevée
ont présenté un risque cardiovasculaire de 42% (hommes) et de 44%
(femmes) par rapport à ceux dont le tour de taille était le plus faible. C’est donc pour cela que, lors de l’évaluation des risques pour la santé, le
calcul de l’IMC est en général complété par une mesure du tour de taille.
·
Syndrome d’apnée du sommeil
L’apnée du sommeil est une
maladie respiratoire qui peut avoir de graves conséquences sur la santé. Elle
se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration pendant le sommeil
car le passage de l’air dans les voies respiratoires est bloqué. A chaque
apnée, qui peut durer entre 10 et 30 secondes, le cœur et le cerveau subissent
un stress. Le sommeil est ainsi perturbé et cela provoque principalement une
certaine fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
Ce phénomène s'explique en
partie par le dépôt de graisse au niveau du système respiratoire qui
provoquerait une diminution ou un arrêt du flux respiratoire. Près de 40% des
obèses sont concernés et 70% des patients souffrant d'un symptôme d'apnée du
sommeil sont obèses.
- Problèmes d’articulations
La surcharge pondérale
augmente la pression sur toutes les articulations qui portent l’organisme. Cela
peut conduire à des maladies articulaires dont les plus répandues sont les arthroses.
Elles se caractérisent par la destruction du cartilage. Le cartilage, qui tapisse les
extrémités osseuses d’une articulation et leur permet de glisser l’une sur
l’autre, perd en épaisseur, se fissure et finit par disparaître, entraînant des
douleurs et un handicap majeur avec une perte de mobilité. Toutes les
articulations peuvent subir ces conséquences, mais l’arthrose la plus fréquente
est celle du genou, aussi appelée la gonarthrose. Plus le poids est élevé,
plus le risque de souffrir plus tard d'une arthrose du genou est important. Une étude a en effet montré qu’une perte de poids de 500 g correspond à une
diminution de près de 2 kg de la charge exercée sur les articulations à chaque
pas…
- Cancers
Toutes les études nous montre que le surpoids est un facteur de risque de certains cancers (cancer du sein, du côlon,
de l'appareil digestif).
En France, 1,4 à 3 % des cancers chez l'homme et 2,3 à 6 % chez la femme sont dus au surpoids et à l'obésité. De plus, il a été montré qu'en 2000
sur notre territoire, il y a eu environ 2 300 décès dut au cancer.
Les
femmes obèses au moment du diagnostic de cancer du sein ont un risque de
mortalité majoré de 30 % par rapport aux femmes non-obèses.
Ainsi, le lien entre
l’IMC et l’incidence du cancer du sein est bien établie chez les femmes
ménopausées. Une étude
portant sur plus d’un million de femmes a montré que le surpoids et l’obésité
augmentent le risque de cancer du sein de respectivement 21% et 29%. On a observé les mêmes
tendances pour le cancer colorectal.
D’après une étude, un individu présentant
un IMC supérieur ou égal à 30 a 40% de risque en plus de développer un cancer
colorectal qu’un individu ayant un IMC inférieur à 20.
Une étude publiée en 2013 a montré que c’est encore une fois la graisse abdominale qui favorise le cancer du côlon.
Une étude publiée en 2013 a montré que c’est encore une fois la graisse abdominale qui favorise le cancer du côlon.
De
nombreuses autres études ont également établi un lien entre cancer du rein, du
pancréas, de l’endomètre et de la vésicule biliaire.
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